« Aux hommes qui sont sur les chantiers : j’ai énormément de #respect pour votre travail ! »

« J’ai vu votre courage et votre engagement.

Toute la journée en combinaison intégrale, ça m’a fort impressionné !

On le sait peu, mais j’ai moi aussi commencé à 20 ans sur les chantiers.

Ce n’était pas des bâtiments, c’était des bateaux… et ce n’était pas de l’amiante.

Mais je sais ce que c’est de se lever tôt, d’enfiler la combinaison, de disquer de la poussière dans un réduit toute la journée et d’en ramener jusque dans son lit.

Je sais que c’est dur.

Vous avez toute mon admiration et mon respect. Et vous aurez toujours une oreille attentive de ma part ».

Gaspard FRANEAU, Administrateur-Délégué SBMI, « Pot d’arrivée », 19 avril 2024.

#fier #rh #peoplemanagement #chantier #amiante #desamiantage #construction #btp #batiment #wallonie #mons #sbmi

CARTE BLANCHE: Le Doudou à Mons sous un joug machiste !

Samedi soir à Mons en ouverture du Bal des Acteurs du Doudou, le banquet réunissant un millier de personnalités de la société montoise fut marqué par le discours d’accueil qui soutint sans ambiguïté une vision « sexuée » et rétrograde du folklore. Consternation.

Il avait pourtant bien commencé ce discours dans une ambiance festive pré-Doudou. Mais un doute germa rapidement dans les esprits lorsqu’il fut affirmé que le Doudou n’était qu’une émanation de l’hommage rendu à Sainte-Waudru. On ne comprit qu’a posteriori que cette assertion servirait à justifier l’ostracisme sexiste qui exclut les femmes des principaux rôles du Combat dit « Lumeçon ». De quoi se plaindre, en effet, de la sous-représentation féminine puisque le personnage central de la Ducasse serait une femme ?

Après avoir rappelé que les acteurs représentaient leur Ville avec fierté, l’orateur infligea à l’assistance le caractère « sexué » des acteurs allant même jusqu’à invoquer la figure tutélaire du folklore montois Georges RAEPERS qui modernisa le Doudou durant 3 décennies. 12 ans après son décès et 22 ans après son dernier combat, il convient de ne surtout pas postuler sur ce qu’aurait été sa vision de la mixité après l’évolution exponentielle de ces dernières années en matière de genres et de parité. Le Georges RAEPERS qui aurait vécu aujourd’hui ne serait pas le même que celui des années 1970-2000.

Le discours se clôtura sur un appel à « respecter les équilibres fragiles« , comble de la cuistrerie puisqu’il s’agit non moins que de protéger un parfait déséquilibre sexiste et machiste. 

Rendez-vous manqué pour une évolution lente et sans douleur

Vu les règles de sélection des acteurs, une postulante aujourd’hui n’aurait de chance, dans le meilleur des cas, d’être titularisée que… dans une dizaine d’années. C’est un rendez-vous avec une évolution saine, lente et sans douleur que la Ville de Mons est en train de manquer. Effacer simplement la référence au sexe des acteurs aujourd’hui permet une transition sans heurt par le cours naturel des candidatures.

Sans cela, il viendra assurément le moment où cette ségrégation ne sera plus tenable dans une société qui chaque jour devient plus paritaire (et c’est heureux !). Il viendra le moment où il ne sera plus temps de discuter et de négocier. Il faudra trancher sous la pression et ce sera nettement plus douloureux.

Et si le Dragon était une Dragonne !?

Mais pourquoi diable les rôles seraient-ils « sexués »? Hormis Saint-Georges dont il faut bien admettre que toutes les versions de la légende le représentent en homme, quelle autorité transcendantale a-t-elle décidé que les autres rôles étaient exclusivement masculins ? 

Un Diable ne pourrait-il pas être une Diablesse et le Chinchin protecteur… une protectrice ? Le Dragon ne peut-il être porté par des Femmes Blanches et des Femmes de Feuilles ? Et enfin, il ne semble même pas effleurer les esprits obtus que le Dragon… aurait tout simplement pu être une Dragonne !

L’excuse du physique 

Certains argumentent de manière purement dilatoire que l’intensité d’un combat ne permettrait pas à aux femmes de tenir les rôles.

Il est pourtant plus honnête de constater que les matériaux composites actuels permettraient d’alléger conséquemment le poids du Dragon. Il ne s’agirait pour lui que d’une énième modification. Ne pas adapter le Dragon aux actrices potentielles est en soi une forme d’exclusion qui ne dit son nom. Une femme tonique et engagée dans son rôle ne devrait pas rencontrer de problème insurmontable… ni plus ni moins qu’un homme. 

L’apprentissage de la parité homme – femme

Ce qui est affligeant pour les adultes est révoltant pour les enfants.

Que le Petit Doudou des enfants n’intègre pas la mixité dans ses rôles est d’une tristesse infinie. Comment expliquer à une fille d’une dizaine d’années « qu’elle n’a pas le droit » d’être un des principaux acteurs du Doudou simplement parce qu’elle est née « fille » ? 

C’est dans les cours de récréation dès le plus jeune âge que la parité homme-femme s’inculque au même titre que le respect, l’égalité et le consentement. Le Folklore n’échappe pas à sa mission éducative pour affirmer et convaincre qu’une femme est l’égale d’un homme. Il est très imprudent de croire que puisqu’il s’agit simplement d’un jeu, sa légèreté permettrait de s’affranchir de cette mission. 

Tout est là au contraire ! Tout est dans ce que notre société souhaite montrer d’elle-même et le Doudou représenté devant 100.000 personnes est le visage de Mons. Il dit au Monde quelque chose de nous ! 

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Personne n’en veut bien sûr aux décideurs folkloriques d’une situation héritée d’une autre époque. Parfois, des erreurs d’appréciation sont commises et des paroles malheureuses sont prononcées.

A vous, les merveilleux acteurs, lorsqu’au prochain Doudou vous foulerez le sable orange, galvanisés par l’adrénaline du Combat, sous les vivats de la foule en délire glorifiant le jeu dont vous êtes les héros d’un seul jour, prenez juste un instant au milieu des cris, de la sueur et des battements de cœur, pour songer que vous êtes les représentants de toutes les Montoises et de tous les Montois, de toutes ses filles et de tous ses fils. Songez, même furtivement, qu’une personne peut être acteur sans distinction de son niveau social, de ses croyances, de ses origines et de son sexe.

Gaspard FRANEAU, Administrateur du Cercle du Dragon

22 combats à la corde, Ancien ropieur des pavés montois, Homme Blanc, Petit Doudou 1991.

Rentrée Académique 2023 de LOGISCOOL MONS !

Ce mercredi 11 octobre 2023, j’aurai le plaisir de présider la 3ème Rentrée académique de LOGISCOOL MONS en présence d’invités prestigieux!

Avec une conférence exceptionnelle du Professeur Giovanni Briganti, M.D., Ph.D., Médecin et titulaire de la Chaire Intelligence Artificielle et Médecine Digitale de l’Université de Mons :

« L’intelligence artificielle vous guérira ! (Mais de quoi ?) »

Inscrivez-vous en cliquant ICI !

17h45 : Accueil

18h00 : Conférence

19h00 : Verre de l’amitié

Toute l’équipe de Logiscool Mons se réjouit de vous y retrouver !

Adresse: Rampe Sainte Waudru, 8 – 7000 Mons

Téléphone: 0495/28.00.24

E-mail: hello.mons@logiscool.com

Ma vie d’entrepreneur résumée en une nuit portugaise

  • Avant d’entamer ma carrière professionnelle, je me suis lancé dans une aventure au moins aussi périlleuse : une transatlantique en solitaire.
  • Une traversée de l’Atlantique partage de nombreux points communs avec la vie d’entrepreneur.
  • Une histoire de préparation, de coaching, d’instinct et de réflexes qui forgent l’expérience.

Il y a tout juste un peu plus de 20 ans en septembre 2003, j’ai 24 ans et je prends le départ d’une transatlantique en solitaire, entre La Rochelle et Bahia au Brésil, en course sur un bateau de 6,50 mètres. C’est ce qu’on appelle une coquille de noix.

Je pourrais raconter beaucoup de choses sur cette épopée fantastique (et je le referai sans doute) : la préparation, le passage du pot-au-noir, la panne d’auto-pilot, l’épuisement, la solitude, l’arrivée à Bahia, les animaux tout au long du voyage, la mer… la mer… et encore la mer.

Garder le cap…

Je repense souvent à cette nuit portugaise. C’est la troisième ou quatrième de la course. J’ai du retard à combler. J’ai pris une mauvaise option la première nuit. Je suis « dans les choux ».

Mon routeur m’avait conseillé d’empanner, de me caler sur le 10e méridien et de descendre à fond vers les Canaries sur cette route.

« Bon… c’est en plein dans le rail des cargos… » dit-il, « mais c’est là que ça passera le mieux ! »

Dont acte. Au large de la Corogne, je me cale sur le 10e avant la nuit, j’envoie toute la toile au portant sous spinnaker. Et puis…

… même dans le brouillard

La nuit tombe et, avec elle, un brouillard à couper au couteau. Ça, il ne me l’avait pas prédit. Le vent forcit. Le bateau se cabre, accélère et part en surf sur chaque vague. Je me retrouve au milieu des cargos. Je suis pleine balle… et je ne vois pas à 5 mètres devant le bateau. Je pense à mon réflecteur radar et je m’interroge sur l’efficacité du dispositif… et quand bien même si les cargos en auraient quelque chose à faire. Je repense à ce transpondeur que je n’ai pas acheté avant le départ, faute de budget. Bref, je navigue à fonds… mais pleins doutes.

Ça va durer toute la nuit. Je serre les fesses et les dents. Je ne lâche rien : ni la barre ni les bouts. Au taquet… mais prêt à tout choquer si une masse énorme surgit devant l’étrave.

Au petit matin je figure parmi les premiers. Cette nuit de folie m’aura finalement valu une place honorable à l’étape des Canaries et les salutations des commentateurs officiels !

20 ans après, je repense souvent à ma nuit portugaise en me disant qu’elle ressemble étrangement à la vie d’un entrepreneur : un savant dosage de risque, de détermination, de compétences, d’improvisation, de nuits sans dormir… et d’envie d’être à fond ! Toujours !

Où et comment trouver la bonne entreprise à racheter ?

  • Vous êtes décidé à racheter une entreprise mais vous ne savez pas comment vous y prendre ?
  • De nombreux sites vitrines vous proposent des catalogues de PME à vendre, mais est-ce une source fiable ?
  • Les chiffres montrent que la perle rare se déniche souvent dans votre réseau personnel.

En tant qu’expert en transmission d’entreprises, je rencontre régulièrement des candidat.e.s à l’acquisition d’une PME. Nos échanges commencent toujours par la même question : quel est le meilleur moyen de trouver une entreprise à racheter ? Dans leur demande, les futurs acquéreurs évoquent la plupart du temps le ou les sites « vitrines » qui recensent les ventes de PME, des sortes d’IMMOWEB pour entreprises à céder. Invariablement ma réponse est (n’en déplaise auxdits sites internet) que cela ne sert pas à grand-chose de s’inscrire sur ces plateformes. L’expérience montre en effet que le meilleur moyen de trouver une bonne PME à acheter… c’est d’en parler autour de soi. Tout simplement.

PME à vendre

Nos statistiques de cessions d’entreprises sont éloquentes : • Dans presque 90% des cas, acheteurs et vendeurs se connaissent déjà. Et ce, même s’ils ne savent pas encore qu’ils vont faire affaire ensemble ! • Dans 26% des cas, le contact est pris à l’initiative de l’acheteur. • Enfin, et c’est important, près de 50% des transactions ont effectivement été réalisées entre interlocuteurs qui se connaissaient déjà. Dans certains cas, c’est même l’acheteur qui a initié la discussion sans forcément être une connaissance du vendeur. A titre personnel, nous avons réalisé deux reprises sans connaitre les cédants avant d’entamer les discussions. Quelle entrée en matière pour se présenter ! Même si cela peut paraître culotté, l’excuse d’avoir vu de la lumière pour entrer et ouvrir la discussion génère de beaux résultats. C’est une situation vécue… pas seulement une image !

Scruter votre réseau professionnel

Au-delà de ce modus operandi qui ne conviendra peut-être pas à tout le monde, certaines astuces méritent certainement qu’on s’y attarde. Comme, par exemple, celle qui consiste à passer en revue ses réseaux sociaux et y relever tous les profils intéressants parmi ses connaissances personnelles. Je songe tout particulièrement aux « Patron.nne.s de PME de plus de 55 ans » : autant de candidats vendeurs potentiels… Une première prise de contact, une entrevue informelle pour solliciter quelques conseils sur l’avenir de votre propre carrière et voilà vos intentions dévoilées. N’oubliez jamais que les dirigeant.e.s d’entreprises apprécient beaucoup donner des conseils… mais aussi parler de leur propre boîte. Vous aurez ainsi mis un premier pied dans la place. La suite sera une affaire d’opportunités à saisir, de projets à peaufiner et, bien sûr, d’accompagnement sur mesure avec des experts en la matière. Alors si vous souhaitez conclure, je n’ai qu’un seul conseil : « Oublie que tu n’as aucune chance, vas-y fonce ! On ne sait jamais : sur un malentendu, ça peut marcher!»

Vous souhaitez à votre tour reprendre une entreprise ? Chez PATRIMONING, nos experts vous accompagnent à chaque étape de votre projet.