Vos enfants devront savoir lire, écrire, compter et… coder ?

  • De quelles compétences vos enfants auront-ils besoin à l’avenir ?
  • Suffira-t-il de savoir lire, écrire, compter et parler une ou deux langues étrangères pour se faire une place dans la société et sur le marché du travail ?
  • La maîtrise des bases du codage informatique fera-t-elle partie des compétences de base de demain ?

Qu’on le veuille ou non, le XXIe siècle sera – et est déjà en grande partie – numérique. Nos enfants grandissent entourés d’équipements technologiques (téléphones, tablettes, objets connectés) qui façonnent notre univers… et le leur. Dans ce contexte, deux approches sont envisageables : soit ignorer la révolution technologique en cours et laisser la nouvelle génération au rang de simples consommateurs passifs de contenus numériques, soit surfer sur la vague et permettre aux enfants de s’approprier ces nouveaux outils pour devenir eux-mêmes acteurs du changement.   

Consommateurs ou acteurs du numérique ?

Il est désormais possible pour des enfants, même très jeunes, d’apprendre les rudiments de la programmation informatique. L’offre de cours, de stages, d’ateliers créatifs pour le jeune public s’étoffe année après année, en partant du même postulat de départ : le codage structure également la manière de voir le monde. En s’initiant aux grands principes de l’informatique, les enfants renforcent leurs compétences analytiques et leur créativité. Ils sont amenés à exercer leur cerveau pour résoudre des problèmes plus ou moins complexes… tout en s’amusant. Très vite, ils réalisent qu’ils sont capables de programmer des applications ou des jeux, et en tirent une immense fierté.

Le risque : l’illettrisme numérique

Lors du discours inaugural de la première rentrée académique de la Logiscool à Mons, Fabrice Brion a marqué les esprits en évoquant le risque d’illettrisme numérique. Selon lui, la génération actuellement active a parfaitement intégré l’importance de la maîtrise des langues étrangères pour se positionner sur le marché du travail. Mais pour le fondateur et CEO d’I-Care, la prochaine génération (si ce n’est déjà celle qui arrive sur le marché de l’emploi actuellement !) devra aller plus loin et maîtriser les bases de la programmation informatique dans un monde de plus en plus digital.

A titre personnel, je partage bien évidemment cette analyse. Mais n’ayez crainte :

L’idée n’est pas que tous les enfants deviennent plus tard des développeurs, mais bien qu’ils puissent adopter cette gymnastique intellectuelle qui leur permettra de comprendre les logiques de programmation.

Tout comme apprendre une langue apporte une certaine élasticité du cerveau et une réelle ouverture au monde, apprendre les rudiments du codage aiguise notre sens de la logique et nous amène à maîtriser des concepts arithmétiques et des algorithmes sans même nous en rendre compte.

Démocratiser le numérique

Je crois très fort dans l’impact positif que l’initiation aux technologies peut avoir auprès des enfants. Je suis encore plus convaincu de l’absolue nécessité de rendre ces formations accessibles aux publics issus des milieux les plus fragiles. Ne pas avancer dans cette direction creuserait encore un peu plus la fracture numérique.

Voilà pourquoi en 2021 mon ami Pietro ANTONIADIS et moi-même avons créé l’Ecole de codage LOGISCOOL MONS qui propose des cours de programmation dès 7 ans et dispose d’un Fonds Bourses pour les rendre accessibles à tous.

Cette école est un succès total : déjà 196 inscriptions lors de sa deuxième année d’existence !   

Vous souhaitez également offrir à vos enfants la possibilité d’apprendre les bases du codage ?
Consultez l’offre de programmes sur mesure de la LOGISCOOL

Comment investir 50.000 euros pour garantir l’avenir de vos enfants ?

  • La plupart des parents souhaitent assurer l’avenir de leurs enfants.
  • Faut-il pour autant investir sur les marchés ?
  • Et si le meilleur investissement, c’était leur éducation ?

Tout agent bancaire connait cette situation, devenue un cas d’école : après un héritage, un couple consulte sa banque avec un capital de 50.000 euros, souhaitant investir pour garantir l’avenir de ses enfants. La question est toujours la même : quels produits financiers privilégier pour obtenir le meilleur rendement ? Actions ? Obligations ? Or ? Cryptomonnaies ?

L’agent bancaire établit un profil de risque, analyse l’horizon de placement et oriente les parents vers tel ou tel type de produits, sans aucune garantie de rendement financier à l’échéance. Et puis quoi ? Même si c’est déjà une belle somme, ce ne sont pas quelques dizaines de milliers d’euros sur un compte en banque qui feront la différence. Tout au plus pourrez-vous alléger la facture de leur premier achat immobilier ou leur offrir une première voiture.

Avec l’expérience, j’ai opté pour des recommandations diamétralement opposées à celles que l’on entend habituellement dans notre secteur.

Vous souhaitez assurer l’avenir de vos enfants ? Oubliez les marchés financiers et investissez dans le seul domaine qui vous garantit un rendement imbattable : leur éducation.

Dès leur plus jeune âge, consacrez une partie de ce capital pour leur offrir des cours ou des stages de qualité dans ce qui passionne vos enfants et développe leur créativité : le théâtre, le dessin, la musique, le sport, etc. Offrez-leur la possibilité de suivre des cours de codage dans une école adaptée aux enfants de leur âge. Ils vous remercieront plus tard. Gardez cet argent pour leur payer des séjours à l’étranger et perfectionner leur pratique des langues. Ouvrez-leur la porte des études supérieures pour qu’ils puissent suivre la formation dont ils rêvent ou partir en Erasmus

En investissant dans leur éducation, vous leur offrirez des compétences, le goût d’apprendre et une forme d’appétit pour la stimulation intellectuelle…
qui n’ont pas de prix.

Ce capital-là ne se dilapide jamais, quels que soient les aléas de la vie.

D’ailleurs, pourquoi limiter ces recommandations à la sphère familiale ? Ce raisonnement ne devrait-il pas s’appliquer également aux sphères publiques et économiques ? Que l’on gère un Etat ou une entreprise, le budget « Education » est trop souvent vu comme une « dépense » ou un « coût » alors que c’est avant tout un « investissement ».

Vous souhaitez également offrir à vos enfants la possibilité d’apprendre les bases du codage ?
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Racheter une entreprise : les 3 erreurs que je ne commettrai plus

 

    • Une carrière d’entrepreneur se construit sur des succès, mais aussi sur des échecs.

    • L’analyse des causes d’un revers évite de répéter les mêmes erreurs.

    • Voici les leçons que j’ai tirées d’un projet de reprise d’entreprise qui ne s’est pas passé comme prévu.

En 2017, avec mes associés, nous nous sommes lancés dans la reprise d’une agence immobilière. Pour nous, c’était l’occasion de poser le pied dans un secteur attrayant et complémentaire. Malheureusement, après seulement 18 mois, nous avons dû nous accepter l’échec et avaler la couleuvre.

Au-delà de la déception et de la perte financière, un tel contretemps constitue aussi pour un entrepreneur une opportunité de tirer des enseignements précieux pour ses projets futurs. L’analyse a posteriori de ce coup dans l’eau nous aura beaucoup appris.

La bonne décision : se couper un bras pour éviter la gangrène

C’est un conseil que m’avait donné un trader 15 ans plus tôt : une qualité fondamentale dans une salle de marché consiste à couper ses pertes quand le titre dévisse. Autrement dit : liquider une position le plus tôt possible et acter la moins-value, plutôt qu’espérer une embellie qui ne viendra peut-être jamais, au risque d’aggraver la situation. C’est d’ailleurs l’un des principes de la finance comportementale, une discipline qui associe la psychologie et la science des marchés. Ce conseil m’avait marqué et sans trop savoir pourquoi, il restait en moi et me revenait régulièrement… comme à disposition. Je n’avais jamais dû le mettre en pratique, jusqu’à cet épisode hasardeux sur le marché immobilier.

Lorsque l’analyse des comptes trimestriels nous a montré que nous allions droit dans le mur, il a fallu prendre la décision sans tarder… et se couper le bras. Attendre quelques mois en espérant redresser la barre nous aurait inévitablement menés à la catastrophe, avec des conséquences financières bien plus douloureuses.

Gérer le succès est à la portée de tous.
Mais c’est dans l’adversité que nous apprenons à prendre les décisions qui font la différence.

Les 3 raisons de l’échec

 

  1. Nous avons acheté le projet d’un autre

L’ancien dirigeant nous a proposé la reprise. Sans embellir la situation mais en proposant le scénario de reprise et ses grandes options.

Sur l’instant, le deal paraissait intéressant.

Après coup, il nous est apparu que si nous étions partis d’une page blanche pour écrire notre propre projet d’agence immobilière, il n’aurait ressemblé en rien à celui sur lequel nous nous sommes embarqués.

La leçon à en tirer : ne jamais se laisser vendre le projet d’un autre. Quel que soit le projet entrepreneurial, je commence toujours par rédiger ma propre vision stratégique. Alors, dans un second temps, j’analyse si l’opportunité s’intègre dans cette vision et si les compromis nécessaires pourront être acceptables sans trahir mon projet… et non l’inverse.

2. Une erreur de casting

Jamais je n’imputerai la responsabilité d’un échec à la personne désignée pour tenir les rênes de l’entreprise. Dans ce cas précis, la personne que nous avions identifiée ne correspondait pas au profil dont nous avions besoin. La sélection des bon.ne.s candidat.e.s relève de notre responsabilité. A chaque fois que j’ai dû procéder à un entretien d’embauche et que j’ai eu ne serait-ce qu’un léger doute (même diffus et pour des raisons à chaque fois différentes), la personne n’a pas convenu. En matière de recrutement, j’ai définitivement adopté la règle du « feeling ». Je ne me satisfais plus d’un sentiment mitigé en me disant « ça va quand même le faire ». Au moindre doute, j’émets un avis négatif.

3. Etre trop loin de l’opérationnel

Un bon manager doit pouvoir déléguer. Personne ne nie cette évidence. Mais dès le lancement, notre implication aurait dû être plus forte pour imprimer notre style, motiver, inspirer et guider l’équipe opérationnelle. Nous sommes restés trop éloignés du business. Avec l’expérience, il faut rester très proche de l’opérationnel et impliqué personnellement durant au moins 24 mois avant de prendre progressivement plus de recul.

Cette aventure nous aura au moins servi de leçon. Au cours des 10 dernières années, j’ai participé (à titre personnel) à une demi-douzaine de projets de reprise ou de création d’entreprise. Fort heureusement, seul ce projet fut un échec. A posteriori (et a priori pour les projets post-2019 !), je constate que les 3 points mentionnés ci-dessus ont été scrupuleusement respectés.

Qu’en est-il du prochain à votre avis ? 

Vous souhaitez à votre tour reprendre une entreprise ?
Chez PATRIMONING, nos experts vous accompagnent à chaque étape de votre projet.