Comment investir 50.000 euros pour garantir l’avenir de vos enfants ?

  • La plupart des parents souhaitent assurer l’avenir de leurs enfants.
  • Faut-il pour autant investir sur les marchés ?
  • Et si le meilleur investissement, c’était leur éducation ?

Tout agent bancaire connait cette situation, devenue un cas d’école : après un héritage, un couple consulte sa banque avec un capital de 50.000 euros, souhaitant investir pour garantir l’avenir de ses enfants. La question est toujours la même : quels produits financiers privilégier pour obtenir le meilleur rendement ? Actions ? Obligations ? Or ? Cryptomonnaies ?

L’agent bancaire établit un profil de risque, analyse l’horizon de placement et oriente les parents vers tel ou tel type de produits, sans aucune garantie de rendement financier à l’échéance. Et puis quoi ? Même si c’est déjà une belle somme, ce ne sont pas quelques dizaines de milliers d’euros sur un compte en banque qui feront la différence. Tout au plus pourrez-vous alléger la facture de leur premier achat immobilier ou leur offrir une première voiture.

Avec l’expérience, j’ai opté pour des recommandations diamétralement opposées à celles que l’on entend habituellement dans notre secteur.

Vous souhaitez assurer l’avenir de vos enfants ? Oubliez les marchés financiers et investissez dans le seul domaine qui vous garantit un rendement imbattable : leur éducation.

Dès leur plus jeune âge, consacrez une partie de ce capital pour leur offrir des cours ou des stages de qualité dans ce qui passionne vos enfants et développe leur créativité : le théâtre, le dessin, la musique, le sport, etc. Offrez-leur la possibilité de suivre des cours de codage dans une école adaptée aux enfants de leur âge. Ils vous remercieront plus tard. Gardez cet argent pour leur payer des séjours à l’étranger et perfectionner leur pratique des langues. Ouvrez-leur la porte des études supérieures pour qu’ils puissent suivre la formation dont ils rêvent ou partir en Erasmus

En investissant dans leur éducation, vous leur offrirez des compétences, le goût d’apprendre et une forme d’appétit pour la stimulation intellectuelle…
qui n’ont pas de prix.

Ce capital-là ne se dilapide jamais, quels que soient les aléas de la vie.

D’ailleurs, pourquoi limiter ces recommandations à la sphère familiale ? Ce raisonnement ne devrait-il pas s’appliquer également aux sphères publiques et économiques ? Que l’on gère un Etat ou une entreprise, le budget « Education » est trop souvent vu comme une « dépense » ou un « coût » alors que c’est avant tout un « investissement ».

Vous souhaitez également offrir à vos enfants la possibilité d’apprendre les bases du codage ?
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Racheter une entreprise : les 3 erreurs que je ne commettrai plus

 

    • Une carrière d’entrepreneur se construit sur des succès, mais aussi sur des échecs.

    • L’analyse des causes d’un revers évite de répéter les mêmes erreurs.

    • Voici les leçons que j’ai tirées d’un projet de reprise d’entreprise qui ne s’est pas passé comme prévu.

En 2017, avec mes associés, nous nous sommes lancés dans la reprise d’une agence immobilière. Pour nous, c’était l’occasion de poser le pied dans un secteur attrayant et complémentaire. Malheureusement, après seulement 18 mois, nous avons dû nous accepter l’échec et avaler la couleuvre.

Au-delà de la déception et de la perte financière, un tel contretemps constitue aussi pour un entrepreneur une opportunité de tirer des enseignements précieux pour ses projets futurs. L’analyse a posteriori de ce coup dans l’eau nous aura beaucoup appris.

La bonne décision : se couper un bras pour éviter la gangrène

C’est un conseil que m’avait donné un trader 15 ans plus tôt : une qualité fondamentale dans une salle de marché consiste à couper ses pertes quand le titre dévisse. Autrement dit : liquider une position le plus tôt possible et acter la moins-value, plutôt qu’espérer une embellie qui ne viendra peut-être jamais, au risque d’aggraver la situation. C’est d’ailleurs l’un des principes de la finance comportementale, une discipline qui associe la psychologie et la science des marchés. Ce conseil m’avait marqué et sans trop savoir pourquoi, il restait en moi et me revenait régulièrement… comme à disposition. Je n’avais jamais dû le mettre en pratique, jusqu’à cet épisode hasardeux sur le marché immobilier.

Lorsque l’analyse des comptes trimestriels nous a montré que nous allions droit dans le mur, il a fallu prendre la décision sans tarder… et se couper le bras. Attendre quelques mois en espérant redresser la barre nous aurait inévitablement menés à la catastrophe, avec des conséquences financières bien plus douloureuses.

Gérer le succès est à la portée de tous.
Mais c’est dans l’adversité que nous apprenons à prendre les décisions qui font la différence.

Les 3 raisons de l’échec

 

  1. Nous avons acheté le projet d’un autre

L’ancien dirigeant nous a proposé la reprise. Sans embellir la situation mais en proposant le scénario de reprise et ses grandes options.

Sur l’instant, le deal paraissait intéressant.

Après coup, il nous est apparu que si nous étions partis d’une page blanche pour écrire notre propre projet d’agence immobilière, il n’aurait ressemblé en rien à celui sur lequel nous nous sommes embarqués.

La leçon à en tirer : ne jamais se laisser vendre le projet d’un autre. Quel que soit le projet entrepreneurial, je commence toujours par rédiger ma propre vision stratégique. Alors, dans un second temps, j’analyse si l’opportunité s’intègre dans cette vision et si les compromis nécessaires pourront être acceptables sans trahir mon projet… et non l’inverse.

2. Une erreur de casting

Jamais je n’imputerai la responsabilité d’un échec à la personne désignée pour tenir les rênes de l’entreprise. Dans ce cas précis, la personne que nous avions identifiée ne correspondait pas au profil dont nous avions besoin. La sélection des bon.ne.s candidat.e.s relève de notre responsabilité. A chaque fois que j’ai dû procéder à un entretien d’embauche et que j’ai eu ne serait-ce qu’un léger doute (même diffus et pour des raisons à chaque fois différentes), la personne n’a pas convenu. En matière de recrutement, j’ai définitivement adopté la règle du « feeling ». Je ne me satisfais plus d’un sentiment mitigé en me disant « ça va quand même le faire ». Au moindre doute, j’émets un avis négatif.

3. Etre trop loin de l’opérationnel

Un bon manager doit pouvoir déléguer. Personne ne nie cette évidence. Mais dès le lancement, notre implication aurait dû être plus forte pour imprimer notre style, motiver, inspirer et guider l’équipe opérationnelle. Nous sommes restés trop éloignés du business. Avec l’expérience, il faut rester très proche de l’opérationnel et impliqué personnellement durant au moins 24 mois avant de prendre progressivement plus de recul.

Cette aventure nous aura au moins servi de leçon. Au cours des 10 dernières années, j’ai participé (à titre personnel) à une demi-douzaine de projets de reprise ou de création d’entreprise. Fort heureusement, seul ce projet fut un échec. A posteriori (et a priori pour les projets post-2019 !), je constate que les 3 points mentionnés ci-dessus ont été scrupuleusement respectés.

Qu’en est-il du prochain à votre avis ? 

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